Léif Frënn vun der E-Sektioun,
Et ass endlech esouwäit, mir kennen mat Freed den 40ten Anniversaire vun der E-Sektioun am LGL feieren, an an deem Kader d’Ausstellung eröffnen déi dëse Jubiläum begleet.
Schüler-Aarbechten an Dokumenter aus dësen 4 Joerzéngten hu mir zesummegesammelt fir se an dëser Ausstellung iwwert déi dréi Stäck vum Gebai ze weisen.
Häerzlech sidd der Invitéiert des Wierker ze entdecken an en Abléck a 40 Joer Kreatioun an der Sektioun artistique ze kréien, do wou se gegrënnt ginn ass.
D’Ausstellung ass ëmmer Donneschdes tëscht 14 an 16 Auer vum 22/04 bis zum 08/07 (ausser Schoulvakanz a Feierdeeg) ze besichtegen.
La section des arts plastiques fête son 41e anniversaire au Lycée de Garçons de Luxembourg
L’année scolaire 2019-20 marque le 40e anniversaire de la section E, un anniversaire qui aurait dû se fêter par une exposition montrant les créations d’œuvres d’élèves, depuis la création de la section à aujourd’hui. Comme beaucoup d’évènements du secteur culturel, cette exposition aussi a dû être reportée.
C’est donc avec un an de retard, sans vernissage et sans grand public, que l’exposition a finalement lieu.
L’historique de la section est vite fait, car il existe peu de traces écrites sur sa création. C’est la loi du 13 avril 1979, modifiant la loi de 1968, qui ajoute aux sections existantes la section artistique, comportant une option soit pour les arts, soit pour la musique.
Le professeur Harry Thomé n’a pas dû convaincre Monsieur Edouard Simon, directeur du Lycée de Garçons de Luxembourg, de l’enrichissement pédagogique que cette section représenterait pour le LGL, car Monsieur Simon faisait partie de la commission qui préparait la création de la section artistique. C’est donc le LGL qui a offert la première section arts plastiques du Luxembourg à partir de l’année scolaire 1979-80.
L’exposition au LGL a pour but de montrer à ses visiteurs une image très diversifiée de la section, avec des créations des 40 dernières années. Les créations exposées peuvent être vues en ligne sur notre site internet.
Ce sont les traces visuelles de la section qui restent, mais «il convient une fois encore de garder à l’esprit que la plupart des individus ayant reçu une éducation artistique ne deviendront pas des artistes professionnels ni n’utiliseront leurs compétences techniques dans leur profession (…). Ce sont les compétences moins visibles, acquises lors de leur formation (…) qui les rendent plus susceptibles d’occuper un emploi innovant sur le marché du travail »[1].
[1] Ellen Winner, Thalia R. Goldstein et Stéphan Vincent-Lancrin, 2013, L’art pour l’art ? Un aperçu?,
Éditions OCDE