“La philosophie n’est pas une construction de système, mais la résolution, une fois prise, de regarder naïvement en soi et autour de soi.” (Henri Bergson)

Dans la Grèce antique, était philosophe qui aimait la sagesse. Mais cet amour n’avait rien de platonique: c’était une pratique, une habitude de la sagesse. Le philosophe essayait de penser le monde de façon nouvelle et critique, de jeter un coup d’œil sans préconceptions et préjugés sur son environnement. A cette époque, le philosophe était aussi le contraire d’un spécialiste: Il s’intéressait à tous les domaines du savoir, était physicien, biologiste, géographe, mathématicien et penseur pluridisciplinaire.

De nos jours ces qualités sont plus que jamais nécessaires: Dans un monde qui manque de repères, qui s’engouffre dans la spécialisation, qui nous submerge d’informations, un esprit critique, capable de voir les choses avec une certaine distance, est un atout majeur pour la jeunesse.

Le cours de philosophie se donne le devoir de développer ces habitudes de pensée chez les élèves de 2e et de 1re. Il tente de les faire réfléchir et agir de façon critique et autonome en les confrontant aux grands problèmes philosophiques classiques des domaines de l’épistémologie, de l’éthique et de la politique. C’est le contact avec les philosophes les plus divers, la friction contre leurs opinions qui sont sensées encourager chez l’élève la formation de sa propre opinion.

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